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Un film pour sublimer un savoir-faire artisanal

Photo du rédacteur: Mickael de Story FilmMickael de Story Film

Dernière mise à jour : 1 mars


Certains projets naissent d’une commande, d’autres d’une intuition. “Le Chocolat à 4 Mains”, lui, est né d’une envie. L’envie de filmer une rencontre entre deux artisans, de capturer le dialogue silencieux des gestes, d’explorer ce qui se cache derrière une création qui semble simple, mais qui ne l’est jamais vraiment.


Quand j’ai commencé ce tournage, je savais que j’allais raconter une histoire de chocolat. Mais très vite, j’ai compris que ce film parlerait d’autre chose. Il parlerait de transmission, de patience, du lien intime que ces artisans entretiennent avec leur matière.



Une histoire qui commence en montagne


Tout a commencé au Col du Lautaret, un matin où la lumière découpait nettement les reliefs. Stéphane Froidevaux, chef étoilé du restaurant Fantin Latour , avançait dans ces grands espaces avec une attention presque religieuse. Ce n’était pas une simple promenade : il cherchait. Une fleur, un parfum, une idée.


J’ai filmé sa main qui frôle l’herbe, son regard qui scrute la moindre nuance de vert et de blanc. Quand il a trouvé les narcisses, j’ai compris que ce moment avait quelque chose de précieux. Il ne les cueillait pas au hasard. Il les choisissait, comme on choisit ses mots avant de dire quelque chose d’important.


C’est ce que j’aime dans ce type de tournage : on ne filme pas seulement une action, on capte un état d’esprit.




Les coulisses de la conception d'un chocolat unique.

Le sentiment d'être privilégié



Ensuite, il y a eu l’atelier de Sandrine Chappaz, un espace où chaque mouvement est précis, chaque geste porte une intention. Filmer le chocolat qui fond, qui se transforme, qui devient quelque chose d’autre, c’est presque hypnotique.


Sandrine travaille son chocolat avec une concentration calme, comme si elle conversait avec lui. J’ai adoré capturer la fluidité des textures, la brillance qui apparaît après le tempérage, la délicatesse avec laquelle elle incorpore les arômes de narcisse.


Le chocolat, c’est de la chimie, de la technique, mais c’est surtout une question de ressenti. Il faut le comprendre, le respecter, savoir quand le laisser reposer, quand le manipuler.


En filmant, j’ai essayé de traduire cette relation entre l’artisan et sa matière, ce moment où la main sait avant même que l’esprit analyse.



Filmer ce qui ne se dit pas


Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est raconter autrement. On pourrait expliquer comment se fait un chocolat à la narcisse avec un texte technique, détaillé, précis. Mais on ne capterait jamais l’âme du processus.


Avec ce film, j’ai voulu filmer les silences, les regards, les hésitations, les gestes sûrs et les mains qui tâtonnent encore. Parce que c’est ça, l’artisanat : une alliance de maîtrise et de découverte perpétuelle.


“Le Chocolat à 4 Mains” n’est pas un simple reportage, c’est une balade entre des univers qui se croisent et se répondent. C’est une histoire d’écoute, de respect, de plaisir.


Et pour moi, c’est surtout le plaisir d’avoir pu le raconter en images.








Conclusion : Laisser une trace de son Savoir-faire


Avec “Le Chocolat à 4 Mains”, j’ai voulu aller au-delà de la simple captation pour proposer un véritable reportage qui donne du sens au savoir-faire de Stéphane Froidevaux et Sandrine Chappaz. En variant les lieux et en prenant le temps d’expliquer chaque étape, j’ai cherché à mettre en lumière une approche artisanale et une démarche créative unique.


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